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Regards Croisés #4
Du 22 novembre au 20 décembre 2025 - Maison d'Art Laurence Pustetto, 83, Rue Thiers, 33500, Libourne

Pour cette quatrième édition de Regards Croisés, la Maison d’Art Laurence Pustetto s’ouvre une nouvelle fois au dialogue entre œuvres, regards et sensibilités.

À l’invitation de Laurence Pustetto, fondatrice et curatrice de la Maison d’Art, le collectionneur Thierry Vaast co-signe le commissariat de cette exposition de fin d’année. Engagés dans une démarche sensible et humaniste de soutien à la création contemporaine, ils proposent ici une sélection d’œuvres en résonance avec les valeurs qui nourrissent leurs visions respectives faites de sensibilité, d’écoute au regard des artistes, de désir de transmission, d’exigence esthétique et d’ouverture à l’expérimentation.

 

 

Tous deux savent que l’art est le pas de côté vital pour comprendre, penser et transmettre notre monde.

Cinq artistes sont réunis dans cette édition 2025 :

– Léna Babinet, céramiste, explore la mémoire, l’empreinte et les traces, utilisant la technique de terre sigillée, dans une traversée du temps poétique.

– Dana Cojbuc, attentive à l’invisible, aux silences et aux failles, nous livre un travail où la photographie « augmentée » par son dessin crée des paysages imaginaires.

– Dominique Stutz, céramiste, coloriste hors pair, nous raconte la puissance vibratoire de la matière dans l’infiniment petit de la création.

– Laurent Gapaillard, illustrateur et concepteur visuel, créateur d’architectures fantastiques, de mondes oniriques et organiques.

– Sandrine Paumelle, plasticienne, dont les œuvres révèlent la fragilité de la nature et la beauté des équilibres instables.

Tous nous parlent de mémoires réinvesties, par leurs univers et leurs techniques singulières. Par leur sensibilité ils nous suggèrent l’infiniment petit et l’infiniment grand du monde à travers l’art.

 

 

C’est fascinant de découvrir l’archi-culture de Laurent Gapaillard, sa tectonique des plantes, la manière dont il déplace, dans un seul élan pictural, tous les propos actuels sur le paysage. Les mondes intimes de Léna Babinet nous renvoient à nos propres mémoires, dans une technique de céramique sigillée au service de son propos, où le temps long fait partie de l’équation. Les univers de Sandrine Paumelle sont autant de mémoires des lieux, d’émotions capturées, de paysages transcendés et sacralisés. Les céramiques de Dominique Stutz évoquent un futur organique et minéral, dans une chimie des éléments qui agrège les couleurs. Les paysages de Dana Cojbuc nous obligent à élargir le regard pour sortir du cadre et se laisser aller à l’imagination.

Quoi de plus vivant, que de regarder au-delà, que de se projeter au-delà de nos pensées, n’est-ce pas ainsi que se construisent les mondes de demain ?

- Laurence Pustetto & Thierry Vaast

© Benjamin Juhel

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